lundi 30 mars 2009

Ta vulve d’ambre

Viens, blanche sur le divan rouge, viens baiser.
Tes pieds se crispent à la sanglante peluche
Ta vulve d’ambre sera la petite ruche

Où le miel de ma mentule ira s’épuiser


Tu cambres les reins ! Cochonne ! Ah ! tu tends le ventre !
Tu veux la douleur profonde et l’humidité
Brûlante du lent coït qui n’a pas juté
Mais qui remonte et s’enfonce, qui sort et rentre.








Me voici donc. Le divan sourd criera sous nous
Étreins mes reins dans l’étau fort de tes genoux


Accueille en toi mon pénis libidineux, chère,
Et ce sera quelque étreinte à devenir fou
Et ma pine en rut brûlant comme une torchère
Grossira tant que fendre les bords du trou.

Extrait de "La femme" de Pierre Louÿs


3 commentaires:

  1. "quelque étreinte à devenir fou".. c'est bien tentant :-)
    Bonne fin de dimanche les amoureux ! ;-)

    RépondreSupprimer
  2. Quel blog sympa à parcourir!!!!!!
    sous le charme de vos courbes!

    RépondreSupprimer
  3. Ce poète d'époque vous inspire beaucoup. Pour le plaisir de nos yeux et de savoir que vous êtes en pleine forme nous réjouit.
    Bonnes fêtes de Pacques à vous deux les coquins.
    bisoux complices
    Choupa&Choup

    RépondreSupprimer