Ces bottes de paille nous ont occupés et amusés quelques minutes, mais déjà, nos pas et nos envies nous guident vers ces sous-bois brumeux qui vont si bien avec notre château du Grand Meaulnes dont nous apercevons encore la masse sombre à travers le feuillage.
Petit sentier en pente douce, au bruit des premières feuilles d'automne qui crissent sous nos pieds. Une trouée enfin, et le lac devant nous, mystérieux, d'un calme olympien qui tranche avec notre excitation...
Mutine, tu joues les elfes débridées, bravant l'air frais pour m'offrir ces deux pommes d'amour aux pointes fièrement dressées. Crois-tu vraiment que je vais me contenter de te dévorer des yeux ? Que je me contenterai de ces fruits sans pousser mes explorations vers d'autres rives humides ?
Tes yeux rient de me voir ainsi, impatient de poser mon appareil photo pour avoir enfin les deux mains libres et dégainer un autre appareil...
Je sais, je suis un peu rustre parfois et mon ordre ne donne pas dans la nuance ! Je te veux cul nu, là, devant moi, appuyée à cette table, les reins creusés, la croupe tendue.
Tu sais que je n'irai pas par quatre chemins, que mes mains trouveront vite la jointure de tes cuisses pour t'agripper fermement.
Tu ne donnes d'ailleurs aucun signe de résistance si j'en crois la courbure de tes reins, et le gémissement que tu laisses échapper quand mon gland vient chercher sa place dans ta fente. Un brin pervers, je m'attarde un instant à l'entrée de ton puits, provoquant chez toi un instinctif recul, femelle amoureuse invitant son mâle.
Ton gémissement devient râle lorsque je te harponne d'une impérieuse poussée, jusqu'à la garde, et me lance dans une folle cavalcade où nos cris et nos miels se mêlent bientôt, dans un épilogue qui aurait fait rougir notre innocente Yvonne !...