Boulangère jadis qui respiriez l'amour
Peloteuse de couilles
Vous souvient-il des années et des jours
Remplis par ma gidouille
Mon jeune braquemart allait aux galions
Que recelaient vos fesses
C'était mon vit mortaise et votre cul tenon
Jointés avec adresses
Le foutre ruisselait par la boulangerie
Où vous étiez captive
Et j'eusse en vain cherché dans la rue des Martyrs
Fesses plus bandatives
Guillaume Apollinaire (1880-1918)
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J'aime bien cette vision de la " femme du boulanger" : moins romancée que la nouvelle de Giono ou le film de Pagnol mais plus réaliste...
RépondreSupprimerHistoire de tenon et de mortaise: de la belle ouvrage, bien guillochée, bien ciselée...et ce deux beaux corps dorés comme des petits pains sortant du four...
( Là je suis contente d'avoir " bouclé la boucle" avec cette histoire Apollinairienne de .. boulangerie!)
Baisers croustillants à vous deux
Elise
E&M
Il a une chance le boulanger et ces clients
RépondreSupprimerPétrir de belle fesse comme ça aussi accueillante
Je dis oui !!!
Biz
Christophe 76
Oh !!! je ne peux pas dire que c'est la boulangère revisitée ;-))
RépondreSupprimerSuperbe le doré de vos peaux
Bisous doux
Miam ! ça me donne faim pour le weekend tout ça...
RépondreSupprimerJ'ai aussi illustré ce poême, mais c'est apollinaire lui même qui y met de sa personne.
RépondreSupprimerhttp://drawingwithmyfrienddick.blogspot.fr/2014/01/celebrity-apollinaire-et-la-boulangere.html