jeudi 22 octobre 2009

La boulangère

Boulangère jadis qui respiriez l'amour
Peloteuse de couilles
Vous souvient-il des années et des jours
Remplis par ma gidouille

Mon jeune braquemart allait aux galions
Que recelaient vos fesses
C'était mon vit mortaise et votre cul tenon
Jointés avec adresses

Le foutre ruisselait par la boulangerie
Où vous étiez captive
Et j'eusse en vain cherché dans la rue des Martyrs
Fesses plus bandatives

Guillaume Apollinaire (1880-1918)

5 commentaires:

  1. J'aime bien cette vision de la " femme du boulanger" : moins romancée que la nouvelle de Giono ou le film de Pagnol mais plus réaliste...
    Histoire de tenon et de mortaise: de la belle ouvrage, bien guillochée, bien ciselée...et ce deux beaux corps dorés comme des petits pains sortant du four...
    ( Là je suis contente d'avoir " bouclé la boucle" avec cette histoire Apollinairienne de .. boulangerie!)

    Baisers croustillants à vous deux


    Elise
    E&M

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  2. Il a une chance le boulanger et ces clients
    Pétrir de belle fesse comme ça aussi accueillante
    Je dis oui !!!

    Biz
    Christophe 76

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  3. Oh !!! je ne peux pas dire que c'est la boulangère revisitée ;-))
    Superbe le doré de vos peaux
    Bisous doux

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  4. Miam ! ça me donne faim pour le weekend tout ça...

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  5. J'ai aussi illustré ce poême, mais c'est apollinaire lui même qui y met de sa personne.

    http://drawingwithmyfrienddick.blogspot.fr/2014/01/celebrity-apollinaire-et-la-boulangere.html

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