mardi 29 septembre 2009

Hard Cock

Vous connaissez notre attachement pour la langue de Molière, mais il est des traductions qui prennent tout de suite une autre dimension.

Ainsi, sous ce titre tapageur, vous parlerai-je d'une charmante auberge répondant au nom évocateur du "Coq hardi", où la chair et le vin font de cette escale une étape incontournable pour des sultans amoureux de délices en tous genres.
Encore faut-il apprécier ces vins secs au goût de silex que l'on élève sur les coteaux de Pouilly sur Loire, à deux pas de Sancerre.
Ville et activités historiques s'il en est puisqu'on trouve trace du vignoble de Pouilly dès le Vème siècle sous la forme de "Pauliacum super fluvium ligerim".

C'était donc un domaine gallo-romain datant des débuts de l'époque impériale. Il est formé du nom latin de personne "Paulium" et du suffixe gaulois "accus" (le Domaine de Paulus).
Sans surprise, ce vin trouvera naturellement sa place au sein de la congrégation bénédictine qui donnera alors son plein essor à cet enivrant breuvage qu'est le Pouilly Fumé.

Pour les amateurs et puristes (Les Choup's en particulier...), le Pouilly fumé est issu du " Sauvignon blanc " dont les grappes sont formées de petits grains serrés les uns contre les autres ressemblant à des oeufs de mésange, et que Sultane n'a pas hésité à gober, malgré leur verdeur qui faisait craindre à tort une certaine acidité.

A maturité, ces grains sont recouverts d'une pruine grise, couleur de fumée, d'où l'appellation de "Blanc Fumé" pour désigner les vins de cépage sauvignon. Le qualificatif "fumé" se rapporte également aux arômes et au bouquet reconnaissable entre tous, le célèbre goût de "pierre-à-fusil" qui se dégage du frottement de deux silex).
Mais ce coq hardi réserve d'autres plaisirs auxquels Sultane n'a pas tenté de résister, pas davantage que Sultan, je peux l'avouer...

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