Sur les tétons, Marot, je pense comme vous :
C’est l’ornement, le trésor d’une belle.
À des tétons qui peut être rebelle ?
L’œil ne peut voir rien de plus doux.
Bienheureuse la main qui les tient à son aise !
Et plus heureuse encor la bouche qui les baise !
Hélas ! pourquoi gêner leur liberté ?
Nul ajustement ne les pare
Comme l’entière nudité.
Ce qu’il faut d’embonpoint, leur élasticité,
L’intervalle qui les sépare,
Ce poli du satin, cette aimable rondeur,
Du bouton incarnat de la rose naissante,
Ce bouton surpassant la forme et la couleur,
Ce transparent tissu de neige éblouissante,
Et l’azur qui dessous se divise et serpente.
Tout est vu, pressé, dévoré,
Le beau tétin, par vous gentiment célébré
Valoit-il les tétons pour lesquels je soupire ?
Mon cher Marot, eh quoi ! ces tétons pleins d’appas
Ne vous font point revoler ici-bas !
J’en remettrois la gloire à votre lyre.
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Séduite par ce texte que je découvre, je le suis encore plus par les photos ;-)
RépondreSupprimerTétons bijoux, tétons fleuris, tétons soyeux...
Mais je trouve que celui qui remporte la palme est celui entouré de fleur de colza (si je ne me trompe pas.
Sensualité à fleur de peau que la nudité de Sultane mariée à la nature fleurie.
Baisers à vous deux
de si beaux seins ne pouvaient que receuillir une ode printanière.
RépondreSupprimermagnifiques
Day
Bien jolies gourmandises que ces deux gracieux globes joliment décorés !
RépondreSupprimerUn texte enchanteur, une ode à l'amour...so romantic
Mr Sultan !
Bisoux tout doux et complices à vous
Choupa