Jeune fille élevée au couvent des Oiseaux,
Viens chez moi me montrer ton audace timide,
Ton vice qui s’observe et tes actes que guide
La crainte de froisser le pli de ton manteau.
On peut, en écartant avec un geste lent
La chaste jarretelle au seuil de la chemise,
Livrer la fleur cachée à la tendre expertise
D’un amateur qui sait tous les rites galants.
A quoi bon exiger le saut du rubicond ?
Pourquoi prendre la rose au devant du balcon,
Quand l’autre, plus petite, a sa corolle ouverte ?
Cache donc simplement ton minois dans tes mains
Tandis que ton séant s’offre à ma tige experte
Aujourd’ hui plus qu’hier et bien moins que demain.
Maurice DEKOBRA, vers 1921.
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Comme c'est drôle cette expression " à demi vierge" ... et les chemins détournés ( ou plus exactement les voies parallèles) pour sauvegarder cette mythique et sacro sainte virginité montrent à la fois tout le ridicule symbolique attaché à cette fameuse virginité et toute l'hypocrisie de certains préceptes religieux et sociaux qui s'obstinent à vouloir ignorer cette pratique sodomite alors qu'elle a cours depuis la nuit des temps...
RépondreSupprimerComme la société est paradoxale !
Bises complices
E&M