Alors on la fit avancer, trébuchant un peu, et elle se sentit debout devant le grand feu, auprès duquel les quatre hommes étaient assis : elle sentait la chaleur, et entendait crépiter doucement les bûches dans le silence. Elle faisait face au feu. Deux mains soulevèrent sa cape, deux autres descendaient le long de ses reins après avoir vérifié l’attache des bracelets : elles n’étaient pas gantées, et l’une la pénétra de deux parts à la fois, si brusquement qu’elle cria. Quelqu’un rit. Quelqu’un d’autre dit : « Retournez-la, qu’on voie les seins et le ventre. »
On la fit tourner, et la chaleur du feu était contre ses reins. Une main lui prit un sein, une bouche saisit la pointe de l’autre.
Mais, soudain elle perdit l’équilibre et bascula à la renverse, soutenue dans quels bras ? pendant qu’on lui ouvrait les jambes et qu’on lui écartait doucement les lèvres ; des cheveux effleurèrent l’intérieur de ses cuisses.
Elle entendit qu’on disait qu’il fallait la mettre à genoux. Ce qu’on fit. Elle était très mal à genoux, d’autant plus qu’on lui défendait de les rapprocher, et que ses mains liées au dos la faisaient pencher en avant. On lui permit alors de fléchir un peu en arrière, à demi assise sur les talons comme font les religieuses. « Vous ne l’avez jamais attachée ? — Non, jamais. — Ni fouettée ? — Jamais non plus, mais justement… » C’était son amant qui répondait. « Justement, dit l’autre voix. Si vous l’attachez quelquefois, si vous la fouettez un peu, et qu’elle y prenne plaisir, non. Ce qu’il faut, c’est dépasser le moment où elle prendra plaisir, pour obtenir les larmes. »
On fit alors lever O et on allait la détacher, sans doute pour la lier à quelque poteau ou quelque mur, quand quelqu’un protesta qu’il la voulait prendre d’abord, et tout de suite – si bien qu’on la fit remettre à genoux, mais cette fois le buste reposant sur un pouf, toujours les mains au dos, et les reins plus haut que le torse, et l’un des hommes, la maintenant des deux mains aux hanches, s’enfonça dans son ventre.
Il céda la place à un second. Le troisième voulut se frayer un chemin au plus étroit, et forçant brusquement, la fit hurler. Quand il la lâcha, gémissante et salie de larmes sous son bandeau, elle glissa à terre : ce fut pour sentir des genoux contre son visage, et que sa bouche ne serait pas épargnée.
On la laissa enfin, captive à la renverse dans ses oripeaux rouges devant le feu...
On la fit tourner, et la chaleur du feu était contre ses reins. Une main lui prit un sein, une bouche saisit la pointe de l’autre.
Mais, soudain elle perdit l’équilibre et bascula à la renverse, soutenue dans quels bras ? pendant qu’on lui ouvrait les jambes et qu’on lui écartait doucement les lèvres ; des cheveux effleurèrent l’intérieur de ses cuisses.
Elle entendit qu’on disait qu’il fallait la mettre à genoux. Ce qu’on fit. Elle était très mal à genoux, d’autant plus qu’on lui défendait de les rapprocher, et que ses mains liées au dos la faisaient pencher en avant. On lui permit alors de fléchir un peu en arrière, à demi assise sur les talons comme font les religieuses. « Vous ne l’avez jamais attachée ? — Non, jamais. — Ni fouettée ? — Jamais non plus, mais justement… » C’était son amant qui répondait. « Justement, dit l’autre voix. Si vous l’attachez quelquefois, si vous la fouettez un peu, et qu’elle y prenne plaisir, non. Ce qu’il faut, c’est dépasser le moment où elle prendra plaisir, pour obtenir les larmes. »
On fit alors lever O et on allait la détacher, sans doute pour la lier à quelque poteau ou quelque mur, quand quelqu’un protesta qu’il la voulait prendre d’abord, et tout de suite – si bien qu’on la fit remettre à genoux, mais cette fois le buste reposant sur un pouf, toujours les mains au dos, et les reins plus haut que le torse, et l’un des hommes, la maintenant des deux mains aux hanches, s’enfonça dans son ventre.
Il céda la place à un second. Le troisième voulut se frayer un chemin au plus étroit, et forçant brusquement, la fit hurler. Quand il la lâcha, gémissante et salie de larmes sous son bandeau, elle glissa à terre : ce fut pour sentir des genoux contre son visage, et que sa bouche ne serait pas épargnée.
On la laissa enfin, captive à la renverse dans ses oripeaux rouges devant le feu...
Ce scénario révèle bien des fantasmes en l'homme.. tout autant qu'en chaque femme...Une histoire d'O qui place la femme au centre de la concupiscence. Entre plaisirs, frustrations, pluri jouissances et douleur : un cocktail explosif à manier avec subtilité et, au delà des apparences qu'une telle scène peut évoquer il faut beaucoup d'amour et de complicité entre les deux partenaires pour ces jeux là.
RépondreSupprimerMais quelque chose me dit que ta ''râpière'' est toujours aussi bien affûtée et que le ''fourreau'' de Sultane est bel et bien celui qui lui convient en prédilection.
Baisers tendre et complices à vous deux
E&M