mardi 12 mai 2009

Coeur de Lion

Hardi, hardi, pourfendons l'ennemi et troussons ses damoiselles pour reconquérir notre terre françoise !
Bon, l'exercice demande certes un peu d'imagination, mais nos fidèles lecteurs savent que nous n'en manquons pas...

Et si les champs de colza poussent en général dans les plaines alluvionnaires, les châteaux-forts poussent, eux, plutôt au sommet des falaises marneuses, ce qui nécessite un peu de travail d'approche et quelques efforts, pour une fois sans rapport avec la bagatelle.

C'est donc avec entrain que nous gravissons le sinueux sentier caillouteux qui nous conduit vers les imposantes murailles de ce réputé Château-Gaillard qui fût, comme chacun sait, le dernier rempart à l'invasion de nos cousins grand-bretons.
Tout Coeur de Lion qu'il fût, le valeureux et bouillant Richard, duc de Normandie et Roi d'Angleterre, avait sous-estimé la ruse de nos ancêtres lorsqu'il fit ériger cette forteresse sur la falaise qui surplombe les rives de la Seine.
L'histoire rapporte qu'il fallut sept mois de siège à Philippe-Auguste pour décider de se lancer à l'assaut du dernier bastion, qu'il prit après avoir comblé le fossé et percé un trou à la base du mur du châtelet.

Fort heureusement, ta reddition fut plus rapide et la prise de tes derniers remparts nécessita moins de valeureux guerriers qu'il n'en fallut à Philippe-Auguste !
Je n'irai pas jusqu'à dire que la brèche était déjà largement prête à être percée, et que le bélier qui donna l'assaut final ne connut pas de grand dommage...
Bon, voilà que je m'égare encore, et le récit historique pour lequel, toi, passant sur le net, étais venu, s'égare à nouveau en gaudrioles et autres exercices que la morale réprouve.
Mais comprends moi : la coquine ne perd jamais une occasion de me tenter, et s'embarrasse peu de ses légers vêtements, ou des promeneurs alentour, lorsque le soleil lui caresse la peau !

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