Je te salue, Ô merveillette fente,
Qui vivement entre ces flancs reluis ;
Je te salue, Ô bienheureux pertuis,
Qui rend ma vie heureusement contente !
C'est toi qui fais que plus ne me tourmente
L'archer volant qui causait mes ennuis ;
T'ayant tenu seulement quatre nuits
Je sens sa force en moi déjà plus lente.
Ô petit trou, trou mignard, trou velu,
D'un poil folet mollement crespelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles :
Tous vers galans devraient, pour t'honorer,
A beaux genoux te venir adorer,
Tenant au poing leurs flambantes chandelles !
Ronsard
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Oooooh, mais il est très tôt ce matin pour découvrir cette photo. Je rougis ;-)) et le texte merveilleux de Ronsard ! Cela m'apprendra à blogger de bon matin...
RépondreSupprimerbisoux complices
Choupa
@Choupa : Je sens que tu es très gênée... La vue de tels attribus risque de te traumatiser; j'hésite à effacer l'article !!! Bisous...
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