mardi 30 juin 2009

Château Hanté (bis)

Il est des nuits étoilées où les vieilles demeures vous envoûtent, à vous faire perdre la raison, et toute volonté de résister...

Les lourdes grilles déjà se sont refermées, quelques lustres encore éclairés soulignent la silhouette massive du château où nous avons élu domicile. Le chant du vent marin et les cris des goëlands ont cédé la place au murmure de la nuit. Nuit d'amour, nuit tendre et câline, nuit où rêves et étreintes se mêlent jusqu'aux premiers feux de l'aube, nuit taquine...

Ultime découverte des lieux, nous glissons sans bruit sur les épaisses moquettes des couloirs déserts.
Tout n'est que murmures et frôlements, bruits étouffés qui nous parviennent des quelques chambres occupées.
Tu me connais assez pour savoir que je ne sais pas résister à de telles tentations. Ces murs épais, ces couloirs où des inconnus peuvent surgir à tout moment...
Est-il si facile de lire dans mon regard ? Ai-je les yeux à ce point brillants que les mots sont inutiles ?

Tu glisses silencieusement à peine drapée d'une fine nuisette, jettant à droite et à gauche des regards inquisiteurs, tentant de deviner quelque présence derrière les épaisses portes.
Un dernier regard et tes mains saisissent le fin tissu, qui glisse comme une deuxième peau en dévoilant lentement ta peau nacrée.

Ce n'est pourtant pas la première fois que nous nous livrons à ce petit jeu mais tu m'étonnes toujours, tant l'hésitation cède vite la place à l'assurance.
Tu sais si bien que ces jeux pas tout à fait innocents sont le prélude à d'autres joutes amoureuses qui nous emporteront jusqu'au petit matin, ivres de plaisir et d'amour...

jeudi 25 juin 2009

Bananes interdites à l'école

Après l'interdiction d'aller cul nu, voilà que nos cousins d'outre-manche crient haro sur la banane !

Constatez plutôt :
Le maire de la ville de Plymouth, Vivien Pengelly, a déclaré qu'une enquête serait menée sur l'interdiction des bananes à l'école primaire de la ville.
" C'est la première fois que j'entends cela, et cette histoire fait un peu trop de bruit pour moi (...) Mon expérience en tant que directeur d'établissement me rappelle que lorsque des allergies étaient connues à l'école, nous encouragions les enfants à gérer les risques qui les entourent.

"Le conseil municipal avait conseillé à l'école, en 2007, de demander aux élèves d'éviter d'amener des bananes à l'intérieur de l'établissement, car l'allergie pouvait être potentiellement mortelle. La personne allergique devrait quitter l'école en septembre, quand les bananes seront de nouveau bienvenues.
Que ne va-t-on pas inventer comme prétexte pour brimer les tentations des jeunes pucelles !
Personne n'est dupe, naturellement, et l'allergie a bon dos...
Alors qu'on devrait se réjouir de ses fruits et légumes biodégradables, qui font marcher le commerce équitable et l'agriculture de nos DOM/TOM, et évitent l'utilisation de ces sextoys très en vogue et gros consommateurs de pétrole et de piles non recyclables.

Naturellement, Sultane s'engage au côté des collégiennes britanniques pour exiger le retour à de saines pratiques...

lundi 22 juin 2009

Haro au String à Brooksville

Le conseil municipal de la ville de Brooksville, en Floride, a récemment imposé un code vestimentaire destiné à tous les employés de la ville, qui
interdit et punit ainsi, je cite, "the observable lack of undergarments and exposed undergarments"...

Le conseil a justifié cette mesure par la volonté de rénover les pratiques et codes vestimentaires de ses employés, en imposant en conséquence à tous les travailleurs de porter des sous-vêtements et d'utiliser du déodorant.

Les employés sont ainsi forcés à avoir une hygiène corporelle irréprochable. Sont également interdits les sous-vêtements visibles, les inscriptions vulgaires et les vêtements provocants, ainsi que les piercings. Les employés qui ne respecteront pas ces règles risquent d'être renvoyés.


Il n'échappera pas aux lecteurs bilingues la précision de la formulation : "the observable lack of undergarments"... On imagine donc que des brigades municipales spécialisées seront bientôt créées pour vérifier l'exécution de cette mesure, en relevant systématiquement les jupes et robes des employées communales !

Devant cette mesure rétrograde et puritaine, l'employée Sultane a aussitôt donné sa démission et aurait déclaré dans la langue de Molière en relevant haut sa robe : "Honni soit qui mal y pense", faisant ainsi avec malice référence à la devise de l'Ordre de la Jarretière...

lundi 15 juin 2009

Traces de Bronzage

Mais où va-t-on ?... La lecture de l'article suivant me fait frémir; je vous laisse découvrir :

Finies les traces de bronzage avec ce nouveau maillot de bain transparent Grande-Bretagne - Une nouvelle génération de maillots de bain a été élaborée par des designers britanniques. Ces maillots laissent passer les rayons du soleil grâce à des petits trous. Ainsi, il est possible de bronzer avec son maillot de bain et de n'avoir aucune trace disgracieuse. Ce système peut être assimilé à un tout petit filet qui laisse pénétrer 80% des rayons du soleil. Ces petits trous sont invisibles à l'oeil nu et il n'est donc pas possible de voir les parties du corps qu'il y a en dessous.

Ce nouveau concept de maillot vaut près de 40 € et est disponible dans tous les modèles : une pièce, bikini... Il est arrivé sur le marché britannique le mois dernier et se vend déjà très bien. Cependant, les professionnels de la santé mettent en garde les consommateurs. En effet, ce maillot de bain ne protège pas du tout des rayons du soleil et il est impératif de continuer à mettre de la crème solaire même en dessous du maillot.
D'abord, petite mise au point, si l'on n'aime pas les marques, il existe une autre solution, et c'est 40 € de gagnés sans effort !

Mais surtout : J'adooooooooore les traces de bronzage !
Pas une seconde je ne peux imaginer Sultane sans ce magnifique cul blanc que met si bien en valeur la trace du maillot.
Trace qu'elle cultive d'ailleurs soigneusement !

Enfin, soyons réalistes... Où est le plaisir à trousser une robe avec lenteur et application si la peau dévoilée à la même couleur ?
Quel intérêt à agripper
par les hanches un cul uniformément bronzé, pour besogner comme un beau diable ce puits offert au fond de la vallée ?
Et que dire de la fessée ! Ha, la fessée... Vous vous voyez fesser un cul parfaitement hâlé ? Allons, un cul rouge est un cul blanc fessé !


Alors, réagissons, et élevons-nous contre ce recul des privilèges, et votons POUR les culs blancs...

vendredi 12 juin 2009

Numéro Spécial

En avant première pour nos fidèles lecteurs, nous vous livrons le sommaire du prochain numério d'Union à paraître...

mercredi 10 juin 2009

Chez le Dentiste (version masculine)

Il n'est que justice que ce qui est bon pour toi le soit aussi pour moi... C'est donc avec une malice prononcée que je te glissais incidemment que j'avais rendez-vous aujourd'hui chez mon dentiste.

Je savais que cette discrète information évoquerait chez toi de troublants souvenirs, lors d'un de tes rendez-vous, où je t'avais demandé de glisser ton portable en mode vivreur dans ta grotte chaude et humide, et que je n'avais cessé de t'appeler jusqu'à ce que tu ressortes du cabinet...

Ton intérêt soudain pour l'heure précise de mon rendez-vous me confirma que de délicieuses pensées germait dans ton esprit coquin... A l'heure venue, je t'envoyais ce sms, ultime provocation...
Message envoyé à 11:39 : Dans la salle d'attente.. Je mets mon portable en vibreur dans la poche de mon jogging.

Puis à l'invite de l'assistante, j'entrais dans la salle, glissant mon portable dans ma poche gauche, et prenant place sur le siège médical, bientôt basculé en arrière.

Bien que sur de ce qui allait arriver, le premier message me fit l'effet d'une décharge électrique. Je savais que tu étais aussi excitée que moi, que ces mots écrits à la hâte avaient dû rendre ton souffle court, ton con humide.

Profitant du bref départ du dentiste de la pièce, je dévorais à la hâte ton message, fébrile, mais redoutant aussi que mon fin jogging ne trahisse notre petit jeu.

Message lu à 11:48 : Je t'imagine, offert sur ce fauteuil, les cuisses un peu écartées. Sous mon regard, ta queue s'épanouit ds ton pantalon fin... Je voudrais m'allonger sur toi, frotter nos ventres en electrisant nos peaux. Je te sens, dur et chaud, mon ventre crie mon désir pour toi
Une autre vibration ne tarda pas à iradier dans mon bas-ventre, puis une autre encore...
Message lu à 11:51 : Envie furieuse de poser mds mains sur toi, de parcouris chaque parcelle de ta peau de mes baisers amoureux...

Message lu à 11:53 : Envie folle de me jeter sur toi, de te prendre, de t'aspirer ds mon ventre, de me perdre dans ta chaleur... Tu me rends folle d'amour.
Dire que j'écoutai les explications du dentiste avec peu d'attention est un euphémisme ! J'étais pressé de sortir au grand air, et de t'appeler pour que nous riions ensemble de cette complicité qui nous unit à chaque instant et en tous lieux.

mardi 9 juin 2009

Ô merveillette fente

Je te salue, Ô merveillette fente,
Qui vivement entre ces flancs reluis ;
Je te salue, Ô bienheureux pertuis,
Qui rend ma vie heureusement contente !

C'est toi qui fais que plus ne me tourmente
L'archer volant qui causait mes ennuis ;
T'ayant tenu seulement quatre nuits
Je sens sa force en moi déjà plus lente.

Ô petit trou, trou mignard, trou velu,
D'un poil folet mollement crespelu,
Qui à ton gré domptes les plus rebelles :

Tous vers galans devraient, pour t'honorer,
A beaux genoux te venir adorer,

Tenant au poing leurs flambantes chandelles !


Ronsard

vendredi 5 juin 2009

Montée des Marches

A chacun son festival...
Le mien n'a pas son pareil, et il ne déroge pas aux règles immuables de tels événements : On y découvre les charmes de star, les tenues de soirée se font diaphanes et légères, lorsqu'elles ne disparaissent pas totalement.

Les flashs des paparazi crépitent, des breuvages enivrants y coulent à flots, et les jours et les nuits se succèdent en fêtes des sens, à peine ponctués de sommes réparateurs.
Mais il est un rituel où mon égérie excelle plus particulièrement, c'est la montée des marches...

Est-ce l'effet du Jurançon qui me fait tourner la tête ?
Ou bien la douce courbe de l'escalier qui monte en colimaçon vers notre nid d'amour ?
Tu lis en moi comme dans un livre ouvert, et me regarde avec malice et amusement, lisant dans mes yeux (à moins que ce ne fut ailleurs !) l'impatience qui m'envahit à chaque marche que tu gravis.
Tu sais bien qu'on ne joue pas avec moi ainsi sans en assumer toutes les conséquences, mais j'ai appris avec le temps qu'il en fallait plus que quelques menaces de fessées ou autres punitions collectives pour t'effrayer... Monte donc, ma colombe...